Nos conseils à toutes les deux

Pour utiliser l’huile, tirez simplement sur son capuchon et appuyez sur la pompe. Une goutte va en sortir. Vous n’avez pas besoin de dévisser quoi que ce soit, notre flacon est conçu pour être 100% hermétique. Appliquez ensuite cette goutte sur votre anus – on va pas vous faire un dessin – et faites-le aussi souvent que vous le voulez. Ce n’est pas un médicament, il n’y a donc pas de “limite” !

Si vous avez des hémorroïdes : Saviez-vous que 3 personnes sur 4 vont subir des hémorroïdes au cours de leur vie ? Si vous y avez échappé jusque là, well done, et sinon, we feel you. Sachez que les hémorroïdes, c’est en réalité le nom de certains vaisseaux sanguins qui se trouvent dans l’anus et le rectum. C’est la “crise hémorroïdaire” qu’on appelle aujourd’hui plus simplement “hémorroïdes”. Cette dernière est caractérisée par l’inflammation de ces veines assez superficielles qui peuvent se transformer en varices et causer des tiraillements, des brûlures, des douleurs voire un prolapsus (n’allez PAS sur Google Images). Si vous y êtes sujet·te, on vous conseille de bien lubrifier la zone anale avec notre huile pour soulager la douleur grâce à l’action de l’arnica et aider les vaisseaux à reprendre forme grâce aux effets astringents et cicatrisants du lentisque pistachier et de l’hamamélis. Autre conseil : mettez un peu de froid (quelques glaçons dans un gant) et appliquez l’huile ensuite pour aider la cicatrisation.

Si vous avez des douleurs pendant ou après un rapport sexuel : De la même façon que la dyspareunie est le terme médical qui décrit les douleurs liées à la pénétration vaginale, l’anodyspareunie est celui qui recouvre celles de la pénétration anale. Celles-ci peuvent parfois être la conséquence d’hémorroïdes ou de fissures, mais aussi restées inexpliquées. Si vous souffrez de ces douleurs, pendant ou après une sodomie, n’hésitez jamais à vous servir d’un lubrifiant pour faciliter la pénétration, mais si la douleur persiste, vous pouvez – avant ou après l’amour – utiliser un peu de notre huile pour calmer la zone inflammée. Et puis surtout, si vous avez toujours mal, parlez-en à votre médecin ou proctologue, c’est important.

Si vous avez des irritations ou des démangeaisons : Après l’épilation, le port de vêtements trop serrés ou de sous-vêtements en matière synthétique-un-peu-chelou, une balade à vélo avec une selle pas molletonnée qui défonce, ou tant d’autres situations de la vie quotidienne, il est possible de se retrouver avec un méchant prurit anal (le mot scientifique pour les bonnes grosses démangeaisons). Il peut avoir des causes endogènes (ça veut dire que ça vient de l’intérieur du corps, il faudra alors consulter un médecin), mais souvent, c’est le résultat de causes exogènes (c’est-à-dire de causes extérieures – c’est encore un mot un peu scientifique-chic-sérieux) comme le contact répété avec un agent irritant ou allergisant. L’idéal serait d’essayer de déterminer la cause de cette réaction et de l’éviter (mais bon, ce serait dommage de jeter votre vélo), mais plus simplement, vous pouvez aussi appliquer une goutte d’huile dès que l’irritation se présente, pour l’apaiser au plus vite.

Si vous avez des problèmes digestifs : Rester trop longtemps assis, manger un peu trop pimenté, avoir l’estomac fragile ou, plus difficile encore, vivre avec de graves problèmes de digestion, peut avoir un impact sur votre anus, qui, rappelons-le, est l’orifice externe de tout votre système digestif. La constipation ou la diarrhée (vous allez voir, c’est glamour cette fiche technique), une mauvaise vascularisation de l’anus ou une trop forte contraction peuvent entraîner des fissures anales. Bien que bénignes et courantes, il n’en demeure pas moins qu’elles sont (vraiment) très désagréables. Utiliser notre huile de manière préventive, c’est-à-dire quand vous sentez poindre un épisode de constipation, peut vous aider à lubrifier la zone et à éviter une déchirure au moment où votre corps vous laissera enfin faire caca tranquillement. Et si la fissure a déjà eu lieu, une goutte d’huile vous aidera à accélérer la cicatrisation et à soulager l’inconfort.

Si vous voulez effectuer un massage prostatique : La prostate est une glande qui sert à produire le liquide séminal, elle fait grosso-modo la taille d’une châtaigne et se trouve devant le rectum, juste sous la vessie, et s’atteint par une pénétration anale d’environ 7 centimètres, en appuyant vers le pénis. Se masser la prostate, c’est très sympa pour le plaisir, mais aussi utile pour sa santé. En effet, avec le temps, il est possible de développer un adénome de la prostate, c’est-à-dire une hypertrophie de l’organe – en gros, il gonfle et prend de plus en plus de place (relou) – qui peut entraîner des difficultés à uriner. Dans le même genre de réjouissances, la prostatite chronique bactérienne (à savoir, une inflammation régulière de la prostate), peut également provoquer des douleurs. Et bien qu’elle se soigne avec des antibiotiques, avoir recours en parallèle aux massages prostatiques peut vraiment vous aider – c’est même d’ailleurs parfois recommandé par votre médecin. Pour ce faire, lavez-vous bien les mains (surtout) et les ongles (coupés à ras, les ongles, hein), mettez un peu d’huile sur votre ou vos doigt·s, pénétrez l’anus jusqu’à atteindre la prostate et massez vraiment doucement – c’est fragile quand même.

Si vous êtes enceinte : Bon, on va pas vous mentir, toutes nos copines enceintes nous ont parlé de la peau qui gratte, des pieds qu’on ne voit plus et du mal de dos, mais surtout surtout, des fucking hémorroïdes. En effet (préparez-vous), au fur et à mesure de la grossesse, l’utérus prend ses aises et se met assez vite à exercer une pression sur les organes digestifs ainsi que sur le système veineux qui entoure le rectum et l’anus, pour les faire gonfler. Et tout ça sans compter sur l’une des hormones de la grossesse, la fameuse progestérone, qui amplifie les épisodes de constipation (youhou). À cause de ce combo gagnant, près de 40% des femmes rencontrent des problèmes lors de la grossesse, qui peuvent aller de la simple constipation à la fissure anale, en passant donc par les hémorroïdes. En prévention, pour bien lubrifier la zone et faire en sorte que la fin de l’épisode se passe au mieux (on va pas vous faire un dessin, c’est le moment où on fait caca), n’hésitez pas à appliquer de l’huile régulièrement sur votre anus pour lui éviter de craquer sous la pression. Si c’est déjà arrivé, un conseil : un peu de froid pour soulager et d’huile pour aider à réparer.

Si vous êtes en post-partum : Juste après un accouchement par voie basse, le vagin et le périnée peuvent être gonflés, endoloris, voire déchirés jusqu’à l’anus et recousus à l’aide de quelques points de suture (on a hâte). Il faut savoir par exemple que près d’un tiers des patient·e·s développent une lésion anale après un accouchement par voie basse – #PasSiFunFactQueÇa. Cela peut être dû à un travail qui dure longtemps, à une expulsion prolongée, ou tout simplement à un gros bébé. Et alors comment vous dire qu’après avoir mis au monde un enfant, on a autre chose à faire que se taper de nouvelles douleurs, de la constipation et, grosso modo, un deuxième accouchement aux toilettes. Bref, si la constipation perdure, il est possible d’y remédier de manière médicamenteuse, mais surtout, pensez vraiment vraiment à faire en sorte que la zone anale soit bien lubrifiée – grâce à l’application de l’huile – pour éviter d’aggraver la situation. Vous pouvez aussi placer une compresse froide, prendre des bains de siège avec de l’eau tiède, ou poser vos fesses – toujours toujours toujours – sur des coussins moelleux.

Si vous êtes en péri-ménopause ou ménopause : Pour beaucoup de femmes cisgenres, l’arrivée de la péri-ménopause ou de la ménopause s’accompagne de symptômes qui affectent la vie quotidienne – et parfois la vie sexuelle. L’arrêt du fonctionnement hormonal des ovaires entraîne une réduction des niveaux d’œstrogènes et d’androgènes, ce qui provoque souvent des sécheresses, un inconfort voire carrément des démangeaisons, aussi bien vaginales qu’anales. Gratter l’anus à répétition peut engendrer un cercle vicieux de lichénification (épaississement de la peau) et de prurit. Outre le besoin d’en parler à votre médecin afin d’envisager des recours et des traitements si les symptômes persistent, vous pouvez aussi, dans un premier temps, tout simplement utiliser notre huile pour apaiser les irritations et les démangeaisons. Ça vous fera beaucoup du bien ! Toutefois, n’hésitez jamais à consulter votre médecin, même si le sujet vous semble délicat. Ce genre de symptômes peuvent avoir un véritable impact sur votre sommeil, votre santé mentale, et parfois même entraîner des épisodes dépressifs.

Si vous avez un bébé : Quand on a des irritations sur les parties génitales, on est déjà un peu stressé·e de savoir quel produit on va bien pouvoir mettre dessus sans empirer le bordel, mais alors quand il s’agit de notre bébé, c’est alerte 3000. Heureusement, cette huile que vous avez achetée pour vous au départ est tout à fait compatible avec les muqueuses les plus sensibles, dont celles des bébés. C’est un produit naturel, testé sous contrôle dermatologique et gynécologique, que vous pouvez tout à fait appliquer si votre enfant présente des érythèmes fessiers, ou de l’eczéma et du prurit anal. En effet, dans les premiers mois de sa vie, votre enfant passe le plus clair de son temps dans une couche humide, et sa peau sensible est parfois longtemps au contact de l’urine et des excréments. #VDM Son petit corps, tout neuf alors, doit faire face aux agressions extérieures, et peut vite devenir rouge, sec et irrité. N’hésitez donc pas à faire sa toilette à l’eau claire et à la ponctuer par un peu de notre huile. Les rougeurs devraient vite partir mais, si ce n’est pas le cas et qu’elles durent plus de quelques jours sans s’apaiser, allez voir votre pédiatre.